10 mots d’anglais relatifs à l’univers du ski à connaître
Comme bon nombre d’entre vous, je suis un skieur passionné, principalement parce que c’est la seule activité qui me permette de traverser sereinement les affres de l’hiver (vous ne serez sans doute pas surpris d’entendre que j’aime également les vacances à la plage). Lorsque j’ai commencé à skier, il m’a fallu un certain temps pour apprendre le jargon technique que j’utilise désormais pour me faire passer pour un skieur émérite. Toutefois, pour vous éviter de rencontrer les mêmes difficultés, voici les dix mots d’anglais que vous devrez connaître avant de chausser vos skis.
1. « Binding » (fixation)
Commençons par l’essentiel : le mot anglais binding désigne la fixation en plastique qui maintient l’après-ski au ski ou à la planche de snowboard. Assurez-vous de vérifier régulièrement qu’elles soient aussi serrées que possible, afin d’éviter de voir vos skis s’envoler. Hilarant, soit, mais l’histoire pourrait aussi se terminer de façon tragique.
2. « Piste »
Il s’agit, en fait, d’un mot français, synonyme d’itinéraire, qui, dans l’univers du ski, désigne la pente réservée à la descente dans les stations de ski. Une sorte de route pour skieurs, plus propice aux chutes et moins à l’asphalte (parce que l’asphalte ruinerait vos skis, bien sûr).
3. « Off-piste » (hors-piste)
Lorsque vous n’êtes pas sur la piste, vous êtes en dehors – par conséquent, ce terme désigne « le reste de la montagne autre que les itinéraires de ski mis à disposition par la station ». Soyons réalistes, les personnes qui pratiquent le hors-piste sont généralement super cool, mais aussi téméraires et légèrement inconscientes et il leur arrive, parfois, de périr dans une avalanche ou en tombant dans un gouffre glacé. Conclusion : il vaut probablement mieux éviter le hors-piste. La sécurité d’abord.
4. « Avalanche »
En parlant de danger, ce mot redoutable désigne quelque chose d’assez terrifiant : un éboulement de neige, aussi destructeur que vous pouvez l’imaginer. Formées par l’accumulation de couches de neige successives, les avalanches se produisent rarement dans les stations de ski, grâce au personnel dévoué qui sécurise le terrain. Soupir de soulagement.
5. « Run » (piste)
Synonyme de piste, le mot run, toujours précédé d’une couleur, indique la difficulté d’une descente. La bleue étant la plus facile, suivie de la rouge et enfin de la noire, considérée comme la plus difficile. Si vous êtes un skieur novice, je ne vous conseillerais pas d’emprunter une piste rouge ou noire avant de n’y être réellement préparé, car, au-delà des résultats possiblement hilarants, vous risqueriez de vous blesser voire même de vous ridiculiser (ce qui serait peut-être pire).
6. « T-bar » (téléski)
Également appelé drag lift, il s’agit d’un moyen démodé de remonter une piste. Deux personnes assises de chaque côté d’une barre en forme de T à l’envers, se laissent remonter vers le haut de la piste. La plupart des skieurs les détestent et si vous n’en avez pas été éjecté au moins deux fois dans votre vie, c’est le signe que vous ne skiez pas très souvent.
7. « Snowplough » (chasse-neige)
Ce mouvement de débutant visant à ralentir l’allure est ainsi appelé, car il consiste à avancer en tournant ses skis l’un vers l’autre pour former un V et ressemble à un chasse-neige fixé à l’avant d’un train ou d’un camion (fait amusant : ce mot est orthographié snowplow aux États-Unis). La décision d’imiter le bruit d’un train lorsque vous skiez n’appartient naturellement qu’à vous !
8. « Carving »
Après avoir surmonté l’étape du chasse-neige, vous devriez être suffisamment expérimenté pour commencer à réaliser de rapides virages en utilisant l’extrémité de vos skis. Pour ma part, cette pratique, appelée carving, qui m’évoque la découpe d’une dinde de Noël, m’ouvre toujours beaucoup l’appétit.
9. « Moguls » (bosses)
Voici maintenant un mot plutôt sympa. Bien que mogul ait, en fait, une signification totalement différente en anglais, le terme de ski provient du mot bavarois mugel, qui désigne « un monticule ou une petite colline ». Cette description lui correspond d’ailleurs parfaitement, puisqu’il s’agit de bosses formées sur la piste par les virages serrés des skieurs lancés à vive allure. Ces bosses sont, par ailleurs, considérablement gênantes.
10. « Après-ski »
Quoi de mieux pour se remettre d’une dure séance de ski que de terminer sa journée entre amis dans un refuge de montagne au bas de la piste ! C’est ce que nous appelons après-ski (de l’expression « après le ski » en français) et cela consiste habituellement à boire diverses boissons *hum* de votre choix. Qu’il s’agisse d’un simple chocolat chaud ou d’un breuvage un peu plus corsé, assurez-vous simplement d’être toujours apte à skier jusqu’à la fin de votre journée. Joyeuse séance de ski !